Depuis quelque temps déjà, nous sommes, Amandine et moi, harcelées par une même question, posée par nos patients comme nos amis : “Qu’est-ce que tu penses du régime Dukan?”
Nous avions déjà une idée sur la question, mais pour bien faire, nous avons acheté son livre, l’avons analysé et lu pour vous donner un avis le plus juste et le plus précis possible.
Introduction I. Un régime qui fatigue II. La fonte musculaire III. Les troubles digestifs IV. Les risques pour la santé V. Les troubles du comportement alimentaire VI. Un régime voué à l’échec dans la duréeIntroduction
Dès l’édito du livre, ce qui nous a marqué est l’utilisation du terme de “fermeté de son cadre” à propos du régime proposé.
Et effectivement, l’ouvrage entier s’articule autour de termes guerriers et combattant tels que “plan d’attaque”, “combat acharné”, “corps à corps”, “inoffensif” “intensité de l’attaque”, “puissance du régime”, “force attaquante”….ect.
Je m’interroge sur cette façon de vouloir combattre son corps, de chercher par le rapport de force à plier notre organisme à des règles strictes, de lui ordonner et lui imposer violemment notre volonté.
Ce vocabulaire et cette conception de l’alimentation me choque tant elle est éloignée de notre travail et des conseils que nous préconisons au cabinet: “Manger vous fait du bien!” “Soyez gentils avec votre corps, il vous le rendra”, “Cessez de croire que c’est la tête qui commande votre corps, les deux vivent en harmonie…”
Dès le départ on vous propose quelque chose de simple: “simplicité de sa configuration”, “simplicité et naturel”, mais je crois que la simplicité apparente proposée, et nourrie par la clarté de la présentation du livre associée à un plan et cadre qu’il est aisé de trouver rassurant, nie l’essence même de l’acte alimentaire.
Manger est un acte naturel c’est évident, mais c’est une aventure complexe depuis la nuit des temps, et nous sommes programmés pour douter face au choix, aux choix d’ailleurs à notre époque de surabondance alimentaire et de messages et injonctions nutritionnels aussi nombreux qu’antagonistes.
Enfin, je dois dire que la phrase qui m’a alertée et m’a convaincue d’analyser le livre et d’écrire un peu plus qu’un bref avis est celle qui déclare que le régime Dukan est la “meilleure façon de maigrir et surtout de ne pas regrossir”.
Face à ce mensonge et surtout à son succès, je crois qu’il est important de comprendre que le marketing n’est pas nécessairement l’allié de votre corps, qu’il s’agisse de son esthétique comme de sa santé.
Ce régime fait maigrir. Oui! Mais pas toujours… Il ne fait pas regrossir, c’est faux, ou à 98% faux.
Comment je le sais? Il existe depuis les années 30. Cela fait donc 80 ans qu’on le connaît, autant dire que s’il était efficace, il n’y aurait plus personne en surpoids étant donné le dictat de la minceur qui n’a cessé de se développer depuis ces années là.
Est-il utilisé par d’autres que Dukan? Oui! Il fait partie des protocoles hospitaliers lorsqu’il est indispensable qu’une personne perde du poids très rapidement avant une intervention chirurgicale.
J’entends déjà tout un chacun me dire, “mais alors il marche, on maigrit…” Je ne peux répondre qu’effectivement ceux qui maigrissent (je veux dire pour ceux chez qui ce régime va fonctionner et il ne marche pas pour tout le monde) perdent effectivement du poids de façon spectaculaire, mais qu’ils vont perdre beaucoup de masse musculaire (je m’expliquerai plus tard sur ce point), et surtout que 98% vont regrossir, la plupart plus que ce qu’ils avaient perdu, et donc que pour moi, ce régime fait à terme beaucoup grossir.
Le régime Dukan est le régime type qui produit un effet yoyo.
Ce à quoi s’additionne des problèmes digestifs engendrés par la consommation massive de protéines, et des troubles alimentaires induits par la fameuse “fermeté du cadre” et la politique de succès ou d’échec que cultive M. Dukan “soit on le réussit et on l’accepte dans sa totalité, soit on échoue”.
Je vous propose donc en quelques points de revoir les problèmes majeurs que pose ce régime qui répondra j’espère, aux questions que vous vous posez, mais surtout, vous dissuadera de le commencer.
I. Un régime qui fatigue
Ce régime fatigue car à de nombreux niveaux il va mettre votre corps en souffrance. Le vocabulaire très guerrier de Dukan reflète d’ailleurs bien le niveau d’agressivité auquel vous allez soumettre votre corps.
Ce que dit Dukan:
“Pour extraire les calories des protéines le corps doit faire un effort important”
“Une surconsommation importante de protéines pures provoque la sécrétion par votre organisme de corps cétoniques qui vous donne une sensation de satiété durable. Après 3 jours la faim disparaît totalement”
“ Le corps ne peut utiliser utiliser qu’une partie des protéines que vous lui proposez seulement 50% sont assimilables”.
Un premier point: la surconsommation de protéines n’a évidemment pas été prévue par “dame nature” sans quoi nous serions des carnivores et non des omnivores.
Du coup, notre tube digestif et nos métabolismes ne sont pas adaptés à une surcharge d’un même nutriment.
Donc, vous allez dépenser énormément d’énergie (et vous fatiguer) pour pallier à ce qui va se manifester comme une agression, un stress de l’organisme.
Lorsque vous mangez des protéines, l’estomac doit sécréter de l’acide pour amorcer leur digestion. Une surconsommation produit donc un travail excessif de l’estomac avec une sécrétion anormalement importante d’acide.
Une fois la vidange gastrique réalisée au niveau intestinal, le bol alimentaire protéique doit être digéré par des enzymes pour que la protéine (qui est un assemblage de molécules appelées acide aminé (AA) et reliées par des liaisons chimiques) soit digérée, c’est à dire séparée en acides aminés libres qui sont l’unique fraction protéique que le corps peut absorber.
Je m’arrête ici. Vous mangez des protéines oui, mais vous n’absorbez que des acides aminés!
J’y reviendrai plus tard, je poursuis ce que je souhaitais dire ici. Dukan le dit lui même, vous ne pouvez pas absorber tout ce que vous ingérez dans un régime protéique.
Ce qui veut dire d’une part que le métabolisme de digestion des protéines va être débordé de travail et donc coûter de l’énergie, mais aussi que les restes protéiques vont aussi devoir être traités par l’organisme ce qui aura un coût énergétique.
Dukan s’en félicite: vous dépensez plus de calories. Certes. Sauf qu’à l’heure des régimes “detox” où l’on ne cesse de proposer des aides pour “détoxifier l’organisme”, voilà le régime qui produit en masse des déchets!
Et ces déchets ont, je le démontrerai tout à l’heure, un impact bien plus important et néfaste sur votre corps que le coût énergétique (produisant de la fatigue) qui reflète surtout le stress engendré.
D’autre part, la production de “corps cétoniques” dont parle Dukan n’est autre que la réaction métabolique que le corps produit lorsqu’il se trouve en situation de jeûne. Il le dit d’ailleurs lui même: “comme si vous jeûniez”.
Sauf que j’ai souvent envie de dire qu’il vaut mieux jeûner que de surconsommer des protéines et produire en masse des déchets, c’est moins agressif…je précise toutefois que ni Amandine ni moi-même ne préconisons le jeûne, surtout dans un but d’amaigrissement.
Vous ne vous nourrissez donc pas avec ce régime, vous jeûnez, donc vous êtes fatigués.
Les corps cétoniques donnent une sensation de satiété, mais seulement une sensation.
Ils servent à masquer au contraire la situation de manque et la souffrance du corps qui s’ensuit.
Vous vous sentez en forme, légèrement euphorique, mais ces sensations sont le leurre induit par le métabolisme du jeûne.
Et “après trois jours la faim disparaît” car vous modifiez vos cycles au niveau du cerveau qui organisent les rythmes de votre journée et vos sensations de faim.
Vous vous décalez donc et perturbez votre rythme, votre programmation métabolique.
De plus, la faible consommation de sel et d’aliments salés préconisée adjointe à des apports hydriques importants provoque chez les personnes hypotendues (tension autour de 10-11) des chutes de tension et de très gros coups de fatigue.
Enfin, la fonte musculaire dont je vais parler dans le point suivant est un critère supplémentaire décrivant le stress de votre organisme et la fatigue sans cesse croissante au fur et à mesure que votre corps lutte en dépensant beaucoup d’énergie pour “éteindre les feux” que cette situation ne cesse d’allumer dans l’organisme.
II. La fonte musculaire
On me dit sans arrêt, “comme je mange des protéines, je ne peux pas perdre mes muscles”.
Oui, un apport protéique permet le maintien de la masse maigre, mais seulement si vous apportez aussi le carburant et j’entends par là, les glucides, et donc les féculents.
Sans énergie facilement disponible (les glucides), votre corps rentre dans le métabolisme de jeûne traduit par les “corps cétoniques” dont nous avons parlé précédemment.
Ce qu’il faut savoir, c’est que nous sommes programmés génétiquement depuis des millénaires pour résister à la famine et que nous ne sommes pas encore adaptés à la surabondance alimentaire et au confort des cinquante dernières années.
Donc, si vous affamez votre corps, il rentre dans un métabolisme de jeûne, de résistance, et la masse grasse devient alors son trésor. Votre corps perdra bien plus facilement ses muscles car c’est l’énergie la plus rapide à produire (produire de l’énergie à partir de la masse grasse est très coûteux pour l’organisme, hors ce dernier va préférer s’économiser), et c’est aussi en période de famine, la masse la plus facile à refaire car en allant au champs, à la cueillette, elle se reconstruit facilement.
Comme je l’ai dit précédemment, vous mangez des protéines, mais vous n’absorbez que des acides aminés. Ces derniers sont des molécules simples qui circulent dans le sang jusqu’au foie. Hors, pour produire de l’énergie, il faut casser des liaisons chimiques. Ces liaisons existent dans le muscle qui se compose, lui, de protéines, tandis qu’il faut beaucoup de temps au foie pour reconstituer des protéines à partir des acides aminés que vous mangez, et que donc, pour respirer, parler, vivre, le temps manquant, c’est aussi le muscle que l’on dégrade.
En outre la fonte musculaire peut être très pénalisante sur le plan esthétique chez les personnes n’ayant plus vingt ans, car la perte de poids rapide entraîne un relâchement des tissus sur l’ensemble du corps mais aussi du visage. Les rides seront alors plus marquées et les joues peuvent tomber.
Il ne faut donc pas oublier que si l’on peut retonifier son corps par une activité physique (encore faut-il en avoir le temps), le relâchement des tissus au niveau du visage s’avérera bien plus compliqué à récupérer.
III. Les troubles digestifs
Nous ne comptons plus les patients qui arrivent, après un tel régime, l’abdomen gonflé et tendu de ballonnement, souffrant de constipation importante et qui ne savent plus quoi faire pour récupérer un transit normal et un ventre souple.
Effectivement la consommation excessive de protéines est anti-naturelle, je rappelle que nous ne sommes pas des carnivores, notre corps a donc bien du mal à la gérer et le tube digestif souffre énormément de ce mauvais traitement.
Je dis souvent qu’il faut prendre soin de son tube digestif et à juste titre il me semble, dans la mesure où la plupart des organes vitaux et d’importance majeure lui sont connecté.
Dukan le dis lui-même “le corps ne peut utiliser qu’une partie des protéines que vous lui proposez. Seulement 50% environ sont assimilables, le reste est éliminé en déchets dans les urines et peut provoquer une augmentation de l’acide urique”.
Je reviendrai sur le problème des déchets dans le point suivant pour me concentrer maintenant sur cette avalanche de protéines qui ne sera pas digérée ni assimilée et qui doit alors cheminer dans les intestins.
En l’absence de fibres, le bol fécal ne peut avancer convenablement ce qui crée une constipation. Le péristaltisme, mouvement musculaire naturel des intestins, est alors violenté et se fait plus fort pour faire avancer péniblement les matières protéiques restantes, ce qui provoque chez certains des maux de ventre.
Pour pallier à ce problème, Dukan propose de consommer du son d’avoine. Hors, pour parvenir à un résultat probant il faut boire énormément, ce qu’il préconise à juste titre, mais qui se trouve souvent mal réalisé par les patients.
Le son d’avoine, ou pire encore pour ceux qui se trompent avec le son de blé, devient alors un véritable facteur irritant pour les intestins.
En outre, pour les personnes ayant des intestins sensibles, l’hydratation ne suffit pas, Dukan propose alors un trempage d’1/2 heure dans du lait, preuve qu’il a bien conscience que pour cette population la prise de fibres pures peut être très mal supportée.
Sur un autre plan, Dukan nous parle de “l’haleine forte, sensation de bouche sèche (qui) sont des symptômes spécifiques à tout régime amaigrissant”.
Là, je dois redire que l’on peut maigrir sans s’affamer et donc sans ces symptômes désagréables qui ne sont en rien dus à l’amaigrissement mais plutôt à la production de corps cétoniques qu’induit le situation de jeûne de ce régime particulier.
J’ajoute et met d’ailleurs en garde sur le danger des corps cétoniques, toxiques au niveau neuronal et suffisamment dangereux pour provoquer chez certaines personnes des pertes de connaissances allant jusqu’au coma.
IV. Les risques pour la santé
Dukan insiste à juste titre lorsqu’il dit qu’il “est indispensable de boire beaucoup tout au long du régime”.
Malheureusement ce conseil est fort peu suivi comme il conviendrait. En effet, la consommation d’eau est surtout recommandée dans le livre pour les personnes ayant un problème de rétention d’eau.
Rendons justice à Dukan, c’est dit clairement mais malheureusement une seule fois dans l’ouvrage: “le fait de ne pas boire peut freiner votre perte de poids mais surtout être toxique pour votre organisme”.
Et c’est bien de ça qu’il est question, de la toxicité pour l’organisme!
Hors, ça n’est pas ainsi que c’est présenté: Dukan se félicite de la “capacité hydrofuge des protéines et l’intense flitration des reins” quant il faudrait un véritable avertissement, une mise en garde de la puissante agression au niveau rénal que produit la surconsommation de protéines.
En effet les reins vont fortement travailler pour éliminer de l’eau, mais aussi être agressés par la taille et la polarité importante des protéines sur le filtre.
Pour traduire de façon imagée, le rein serait comme un filtre à café sur lequel vous verseriez abondamment de l’eau, mais aussi de gros grains de café qui finiraient, inévitablement, par l’altérer.
D’autre part, les 50% de protéines non assimilées sont dîtes “éliminées en déchets dans les urines”.
A l’heure des régimes détox, comment peut-on soit même décider de produire abondamment des déchets en comptant sur nos reins, non prévus à cet effet, pour les éliminer en souffrance?
Par ailleurs, l’élimination des déchets ne peut se faire qu’au niveau rénal et de la peau, c’est pourquoi les adeptes de ce régime constateront qu’ils ont une transpiration plus abondante et surtout d’odeur plus forte tant le corps utilise tous et à la fois le peu, de moyens dont il dispose pour se défaire de cette toxicité.
J’ajoute que les résidus protéiques importants bouleversent l’équilibre de la flore intestinale qui a pour fonction d’être équilibrée et protectrice de notre milieu intérieur: le fait de n’apporter qu’un seul substrat sélectionne une flore particulière au détriment des autres ce qui déséquilibre la barrière protectrice tout en produisant en parallèle de nombreux gaz à la fois malodorants, et à la fois très toxiques pour l’organisme, avec une augmentation de l’acide urique (qui peut produire une crise de goutte) mais aussi d’ammoniac qui rappelons-le, est un neurotoxique.
L’ammoniac, comme l’excès d’urée sont éliminés au niveau rénal avec de nouveau un surcroît de travail pour les reins, mais leur augmentation traduit là encore un déséquilibre acido-basique du milieu intérieur, et donc une nouvelle souffrance du corps avec une grande dépense d’énergie pour y pallier.
V. Les troubles du comportement alimentaire
Alors que nous vivons chaque jour au cabinet l’intense souffrance des patients souffrant de trouble du comportement alimentaire, même des plus légers, je m’étonne que peu de spécialistes n’ai pris la parole pour dénoncer ce qui m’apparaît comme une “machine à en créer”.
Le système d’autorisé et d’interdit, la mise en valeur d’un “cadre ferme”, de règles strictes qui peuvent rassurer mais qui créent insidieusement de la peur, la politique de l’échec ou de la réussite, “soit on réussit (…) soit on échoue” sans demie mesure, l’idée que ça “marche” et que si ça ne marche pas c’est que vous faîtes mal, que vous n’êtes pas capables de “résister”, ou encore cette politique du calcul en société, de résistance et ces stratégies pour que “ça ne se voit pas” m’inquiète.
Je connais ces processus et la difficulté de les défaire lorsqu’ils sont installés. Je connais l’intense exigence des patients avec leur corps ou leur culpabilité et leur découragement qu’ils traduisent verbalement en disant qu’ils n’ont aucune volonté.
Je m’insurge. Rien est moins vrai! Placer la volonté, la culpabilité dans l’alimentation, un des premiers actes d’affection que nous recevons lorsque, dès notre naissance nous tétons le sein ou un biberon est une ineptie!
Manger est un acte qui doit rester naturel, on ne doit pas le faire en calculant. Se nourrir est un plaisir qui nous fait du bien et ne doit pas être associé à de la culpabilité!
“ Tandis que vous discutez avec des amis, vous ne pouvez comptabiliser ce que vous consommez, il est dangereux de s’aventurer dans un calcul savant, vous risquez de gâcher votre soirée et de mettre votre régime en échec”.
Qu’y a-t-il de dangereux dans le plaisir d’une soirée entre amis? Les termes sont si forts et sont suffisamment dissuasifs que nombre de patients m’ont témoignés avoir cessé de sortir pour suivre leur régime.
L’alimentation qui crée de l’isolement? Voilà bien un début de trouble alimentaire. En France, l’alimentation se partage, elle est convivialité, et on le voit bien car les adeptes de se régime ont tendance à se regrouper à table pour partager leur dogme, leurs règles, excluant les “autres” qui n’ont pas de volonté, ne comprennent pas, ou manquent de foi….
J’ajoute que je n’ai rien entendu de plus pervers que de décrire un “danger” dans le fait de rire et de discuter avec des amis tandis que de “sauter seul devant son miroir” (acte narcissique et étrange si il en est) serait fortement recommandé comme producteur d’une joie intense.
Enfin, la frustration que créent les très nombreux interdits masquée par l’alléchant “100 aliments à volonté” est suivi, à plus ou moins long terme, d’une compensation qui crée inévitablement dans les jours, mois, ou quelques années qui suivent une compensation avec un effet rebond et un échec dans la durée pour 98% des essayants du régime.
VI. Un régime anti-social est un régime voué à l’échec.
Suivant la règle du régime qui tient le coup car on a modifié ses habitudes alimentaires, Dukan nous propose de nous mettre au régime “à vie” en suivant les habitudes qu’il préconise.
Il est évident qu’après n’importe qu’elle période de régime, la stabilisation est essentielle, qu’il est vrai qu’elle est souvent ratée, mais il est sur qu’elle peut être réelle si elle est bien expliquée.
C’est surtout par méconnaissance des objectifs de la stabilisation que les patients échouent à cette étape et se remettent alors au régime suivant.
Je crois qu’entre le yo yo et le régime à vie, il y a encore une marge sensée beaucoup plus intéressante et praticable.
Il est évident que les pertes de poids douces dérangeant le moins possible les métabolismes de notre organisme et lui faisant du bien plutôt que l’agressant ont de bien meilleurs résultats.
Après les différents point abordés, je crois qu’il est aisé de comprendre que suivre ce régime “à vie” est dangereux pour la santé, et j’ajouterai même que suivre un régime toute sa vie n’est pas non plus souhaitable.
Pour finir avec le régime Dukan, il est évident que les recommandations anti-sociales qu’il préconise sont le premier signe du futur échec de ce régime. Les problèmes de santé sont un autre point, et j’avoue ne pas pouvoir dire qu’à part Dukan (qui dit suivre lui-même son régime), je ne vois pas qui peut le tenir “à vie” et donc parvenir à ne pas regrossir ou avoir des effets secondaires sévères à la suite de cette pratique alimentaire.
Pour finir, je vous invite à consulter le site de l’ANSES (Anciennement AFSSA) qui a publié une alerte et une évaluation des risques liés aux pratiques d’amaigrissement.