Le corps est comme une machine. En étant régulier, vous optimisez son fonctionnement.
Si vous mangez n’importe quand et sautez des repas, votre corps s’adapte, bien sur, le corps humain est un bijou d’adaptation, mais malgré tout vous perturbez votre organisme.
En effet, pendant que le corps réagit face aux dysfonctionnements engendrés par une situation de jeûne (repas sauté) une trop grande sensation de faim (repas retardé), ou un trop grand apport sans sensation de faim (le repas précédent n’était pas digéré), il est moins à même de répondre à vos autres demandes (concentration, transit, exercice physique…)
En outre, la digestion débute avant même que vous ayez avalé les aliments que vous allez consommer. Vos sens envoient des stimuli à votre cerveau qui en réponse, prépare les différents tissus et cellules du tube digestif à recevoir ces aliments.
Si le rythme horaire change en permanence, ou si vous résistez à la sensation de faim, vous mettez en échec ces différents mécanismes préparatoires de l’organisme.
Du coup, on peut dire en langage mécanique que le rendement n’est pas optimal ! Votre digestion, votre transit auront lieu, bien sur, mais pas de la meilleure manière possible et pas sans risque de dysfonctionnement (constipation, prise ou perte de poids…).
Pourquoi ne pas sauter de repas ?
Pour les mêmes raisons énoncées ci-dessus, mais aussi parce que sauter des repas fait grossir.
Il faut comprendre que notre corps est génétiquement programmé depuis des millénaires pour résister à la famine. Nous ne sommes en surabondance alimentaire que depuis une cinquantaine d’années, ce qui est bien trop court pour que la génétique ait pu s’adapter.
Lorsque vous sautez un repas, vous mettez votre corps en situation de jeûne. Vous enclenchez des mécanismes à la fois physiques et psychologiques particuliers. Tout le monde dans l’organisme se met en place pour parer à la situation de manque.
Du coup, lorsque vous remangerez, d’une part vous stockerez plus facilement car « on ne sait jamais », si il y a situation de famine il faut prendre ce qu’il y a à prendre, on risque de manquer juste après…
Et d’autre part, le corps a eu faim, donc vous êtes plus susceptibles de grignoter ou manger deux fois plus au repas suivant voir aux autres repas qui suivront, et d’avoir fortement envie de repas beaucoup plus riches (gras et/ou sucrés) que vous n’auriez pas consommé sinon.
Il est donc essentiel de manger lorsque l’on a faim, et de conserver un horaire le plus régulier possible pour les repas.